Rimouski-Neigette

Le 2 Octobre dernier, le Conseil sectoriel et le Comité de l’amitié ont rendu hommage à leurs membres nés en 1950 et célébrant leur 75ème anniversaire de naissance cette année. Trente-quatre (34) personnes étaient présentes au Complexe Desjardins. Une lettre personnalisée fut envoyée à quarante-sept (47) personnes, quinze (15) ont répondu à notre invitation. Il s’agit de : Diane Bouillon, Martine Brice, Danielle Chénard, Claire Dumont- Chouinard, Mario Gagnon, France Harrisson, Murielle Lagacé, Sylvie Lévesque, Jacques Martel, Margot Michaud, Denise Mimeault, Thérèse St-Pierre, Alain Thériault, Cécile Thériault et Céline Tremblay.

Le comité se fait un point d’honneur d’offrir pour la seule fois une fête avec fleurs et photos soulignant cette occasion spéciale, afin de reconnaître l’apport éducatif, humanitaire et social de chacun. Un texte magnifique composé et présenté par Rachel St-Pierre est toujours grandement apprécié. Rachel fouille, compose, recherche scrupuleusement les petits détails afin de mettre en évidence la vie sociale, politique, sportive et économique de l’année soulignée. Avec l’expérience des membres du comité, composé de Diane Bérubé, Gisèle Caron, Annie Dupont, Jacinthe Lévesque, Gabrielle St-Amand, Henry Forrest responsable des photos et notre marraine Rachel St-Pierre, une belle complicité s’est installée au sein du groupe.

Nous mettons tout en oeuvre pour faire un hommage digne de ce nom, une belle fête de reconnaissance !

 

Album photos

Margot Michaud, responsable du Comité de l’amitié.

Pour lire le Texte hommage composé par Rachel St-Pierre et présenté aux personnes présentes, cliquer ICI

Les responsables des voyages de l’AREQ-Rimouski-Neigette ont fait une sélection pour 1 voyage  à l’été 2026 en collaboration avec Voyages Daniel. Le forfait inclut le transport par autocar.

Pour voir les détails, cliquer ici

Le Comité des femmes vous propose ce mois-ci un résumé d’article, qui brosse le portrait du Dre Irma LeVasseur, pionnière de la médecine pédiatrique au Québec. Vous trouverez le lien à la suite du résumé, si vous désirez lire l’article complet.

Irma LeVasseur (1877-1964) est reconnue comme la première femme médecin canadienne-française, une véritable pionnière qui a dû faire preuve d’une détermination exceptionnelle pour exercer sa vocation. Née à Québec, elle choisit la médecine alors que les facultés francophones québécoises interdisent l’accès aux femmes. Elle s’exile donc pour étudier à l’Université St. Paul au Minnesota, où elle obtient son diplôme en 1900. Cependant, son retour au Québec est marqué par un obstacle majeur : la loi l’empêche de pratiquer. La situation est telle que « Les portes des hôpitaux et des cliniques lui restent fermées. La Dre LeVasseur n’obtient le droit de pratiquer que trois ans plus tard, après avoir convaincu l’Assemblée législative d’adopter une loi spéciale autorisant le Collège des médecins et chirurgiens à l’admettre comme membre… après avoir passé de nouveaux examens. »

Grâce à cette loi spéciale votée en 1903, Irma LeVasseur peut enfin exercer au Québec et se spécialise en pédiatrie en Europe et aux États-Unis, une discipline naissante au tournant du XXe siècle. Confrontée à l’effroyable taux de mortalité infantile à Montréal, elle consacre son énergie à la cause des enfants malades. Son engagement se concrétise en 1907-1908 avec la cofondation de l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal, un établissement qui allait devenir l’un des centres pédiatriques les plus importants au Canada. Visionnaire, elle a introduit des méthodes de soins novatrices, insistant sur l’hygiène et l’affection, ce qui contrastait souvent avec les pratiques de l’époque.

Poursuivant son œuvre monumentale, la Dre LeVasseur est également l’instigatrice de la fondation de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus à Québec en 1922, confirmant ainsi son rôle de bâtisseuse du système de santé québécois, centré sur la pédiatrie. Son engagement dépasse les frontières, l’amenant à travailler pour la Croix-Rouge et dans un hôpital militaire en France durant les guerres. Malgré son parcours exceptionnel et son héritage durable à travers les institutions qu’elle a fondées, Irma LeVasseur a connu une fin de vie difficile. Elle est décédée en 1964 dans l’oubli et la pauvreté, mais elle demeure aujourd’hui reconnue comme une figure historique nationale dont le courage a permis aux femmes d’accéder à la médecine et d’améliorer radicalement la santé des enfants au Québec.

Pour plus d’informations sur la Dre Irma LeVasseur, cliquez ICI

Source: Gazette des femmes  Octobre 2025 Auteur·e : Isabelle Mathieu  «Irma LeVasseur, pionnière de la médecine québécoise. Portrait d’une figure historique discrète».

Photo: Google.

Claude Pelletier,  responsable du Comité des femmes secteur 01f

Notre premier déjeuner de l’année 2025-2026 avait lieu le jeudi 18 septembre. Lors de cette occasion, notre présidente Françoise Parent a fait un survol historique des 45 années de notre organisation. Soixante-douze personnes étaient présentes à ce déjeuner dont quelques présidentes et membres de Conseils sectoriels des années antérieures. Ces personnes furent applaudies par les personnes présentes au déjeuner et des photos de groupes ont été prises. Le tirage moitié-moitié au profit de la fondation Laure-Gaudreault a été gagné par Christiane Gagnon. Notre prochain déjeuner aura lieu le 23 octobre.

Claude Pelletier, édimestre

      

Album photos

Depuis l’an dernier, les membres du Comité des femmes de notre secteur,  sont abonnées au magasine « Gazette des femmes» publié par le Conseil du statut de la femme du Québec. Nous avons pensée qu’il serait pertinent et intéressant de vous partager le résumé d’un des articles paru durant le mois et ce, de façon mensuelle.

Voici le premier résumé d’un article paru au mois de septembre. Vous trouverez le lien à la suite du résumé, si vous désirez lire l’article complet.

Dans son numéro de septembre, la Gazette des femmes publie dans la section «Chronique» une entrevue à Paris entre la célèbre féministe Laure Adler et la journaliste Jocelyne Richer, dont nous vous proposons ici un résumé.

Laure Adler se définit comme une féministe inconditionnelle. Pour elle, le féminisme est plus qu’une simple étiquette ; c’est une raison de vivre, une affirmation d’identité et une façon d’être au monde. Son œuvre riche, qui comprend une trentaine de livres, plusieurs biographies de femmes et une implication dans la politique et les médias, témoigne de son désir constant de « tirer les femmes de l’oubli ». Née en 1950, grandie en Afrique, puis arrivée à Paris où elle a été marquée par les événements de « mai 68 », Laure Adler s’est engagée dès son plus jeune âge dans la lutte contre les inégalités. Mais elle insiste sur le fait que les droits des femmes sont fragiles et nécessitent une vigilance et une action constantes, surtout en période de crise sociale, économique ou politique, où ils sont souvent remis en question. Laure Adler critique également le « trio infernal » qui réduit les femmes, en particulier les femmes politiques, à des questions liées à la maternité, au genre et à la sexualité, au lieu de reconnaître leurs compétences, leur intelligence ou leur leadership. Elle souligne les dangers des politiques natalistes, qui exploitent le corps des femmes. Malgré les revers et les défis, Laure Adler reste optimiste, surtout lorsqu’elle pense aux jeunes femmes d’aujourd’hui, qui, selon elle, ne toléreront plus que l’on remette en question leurs droits durement acquis. À 75 ans, elle continue à produire, à écrire, à militer, à dénoncer ce qui doit l’être et à exprimer son indignation.

Pour plus d’informations sur le parcours extraordinaire de Laure Adler, consultez le lien suivant : https://gazettedesfemmes.ca/25542/laure-adler-feministe-inconditionnelle/

Source: Gazette des femmes  Septembre 2025 Auteur·e :Jocelyne Richer «Tirer les femmes de l’oubli» Photo: Laure Alder © JF PAGA.

Catherine Moore, membre du Comité des femmes secteur 01f

Juin 2025

Depuis janvier 2025, la contribution de notre secteur à la Fondation Laure-Gaudreault a été de 519 $ :

Lors des tirages moitié-moitié:

– 16 janvier 2025 (176 $) : 88,00 $

– 13 février 2025 (252 $) : 126,00 $-

13 mars 2025  (201 $) : 100,50 $

-10 avril 2025  (190 $): 95,00 $

– 5 mai 2025 (219 $): 109,50 $

Ce qui représente une contribution annuelle de 1979 $ pour notre secteur. Ce sont 1 117 billets vendus depuis septembre 2024.

   

Paru dans le Bulletin « Autrement dit… » juin 2025