Comité de l’action sociopolitique

ORIENTATIONS

En tant qu’association de défense des droits des personnes aînées, l’action sociopolitique occupe une place centrale dans les activités de l’AREQ. C’est à travers de nombreux enjeux que l’AREQ exerce son intervention au plan sociopolitique. Parmi ceux-ci, citons l’accessibilité et la qualité des services de santé et des services sociaux, la bientraitance des personnes aînées, les services d’hébergement, la réforme du mode de scrutin, la lutte aux paradis fiscaux, la protection de la langue française et les soins de fin de vie. L’AREQ promeut également une action citoyenne guidée par le mieux-être collectif. Elle déploie d’importants efforts pour créer et promouvoir des liens de solidarité avec d’autres associations de personnes aînées et d’autres organismes sans but lucratif qui œuvrent au développement d’une société plus égalitaire. Au niveau sectoriel, notre Comité de l’action sociopolitique s’intéresse à toutes ces causes et les soutient.


ACTIVITÉS SECTORIELLES

23 Février 2021

Rencontre virtuelle Zoom. Madame Ginette Plamondon est la personne ressource. Trois documents explorés :

  • Documentation d’un projet de BD qui s’appelle des histoires à raconter pour explorer la (non)rencontre entre peuples autochtones et non autochtones;
  • Synthèse de l’étude : Bien vieillir au Québec Portrait des inégalités entre générations et entre personnes aînées;
  • Mémoire de l’AREQ au commissaire à la santé et au bien-être.

Une crise prévisible et des enseignements à tirer. Je me propose d’écrire un article pour le prochain journal qui donnerait les recommandations de ce mémoire.

Rachel St-Pierre, Comité action sociopolitique


Automne 2020

Comment allez-vous? Cette question si naturelle est devenue embarrassante. J’ai peine à la formuler et à y répondre. Ce fichu virus ! On l’a vu se répandre en Chine, en Europe, aux États-Unis. On a vu les malades se multiplier, les morgues déborder. Cette réalité est devenue nôtre. Plus de 6 000 morts au Québec, principalement chez nos personnes aînées. On s’est confiné dans nos maisons et toutes nos habitudes ont été chamboulées. Présentement, c’est la deuxième vague et notre premier ministre répète que le réseau de la santé est à bout de souffle. Ce constat n’est pas réjouissant. Combien de personnes aînées vivent de l’anxiété, de la peur, de la dépression…Combien ont vu leurs conditions diminuer… Mon petit fils fredonne « L’Amérique pleure » et moi je me sens impuissante mais interpellée. Pourquoi ? Comment ? Les histoires d’horreur en CHSLD sont connues depuis des années. En 2018, le Protecteur du citoyen, dans son rapport annuel précisait que les personnes hébergées en CHSLD ne recevaient pas les soins auxquels elles avaient droit. La pétillante madame Blais, ministre des aînés a accouché d’une proposition de Maison des aînés. Magnifique projet! Mais avant de construire de belles maisons avec des fenêtres immenses et de larges corridors, ne faudrait-il pas trouver du personnel pour travailler dans les locaux actuels que l’on pourrait rénover et mettre au goût du jour ? Et ce personnel, ne faudrait-il pas le rémunérer convenablement si on veut le garder ? Savez-vous que dans les CHSLD privés le salaire se situe entre 13$ et 15$ l’heure et que dans les CHSLD publics, il est de 22 $ l’heure? Et que penser de la cohorte des 1000 proposés formés à la hâte ? Beaucoup de bonne volonté mais également des irritants….

Rachel St-Pierre, Action sociopolitique

 

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Automne 2019

Le mode de scrutin : un outil démocratique à revoir? Au Québec, ça fait quarante ans qu’on discute d’une réforme du mode de scrutin. L’idée débattue : adopter un mode de scrutin proportionnel pour avoir des gouvernements qui représentent mieux la diversité des points de vue. Le plan d’action de l’AREQ demande d’informer et d’outiller nos membres à propos de la réforme du mode de scrutin (action 44). Le 9 mai 2018, 4 des 5 principaux partis politiques québécois ont annoncé publiquement le dépôt d’ici octobre 2019 d’un projet de loi pour un modèle mixte compensatoire régional. En septembre 2019, la CAQ a déposé le projet de loi 39. La ministre Sonia LeBel pilote le projet. Le Québec serait toujours représenté par 125 députés, mais l’Assemblée Nationale ne compterait plus que 80 députés élus selon le mode uninominal auxquels s’ajouteraient 45 députés de liste et choisis par leur parti en fonction du nombre de votes obtenus dans cette région. Un parti devra avoir obtenu au moins 10% du vote populaire pour participer au partage des 45 sièges de région. Lors des élections générales, les électrices et électeurs du Québec disposeraient de 2 votes (2 bulletins distincts) : un vote pour candidat dans sa circonscription selon le mode de scrutin actuel et un bulletin pour la liste du parti de son choix. Le gouvernement a prévu qu’une fois la loi adoptée, le nouveau mode de scrutin devrait être soumis à l’approbation de la population par référendum. Ce référendum, qui sera tenu en même temps que l’élection générale de 2022, crée un malaise aux yeux de plusieurs.

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Rachel St-Pierre, Action sociopolitique


Mai 2018

Le 10 décembre 2015, entre en vigueur la loi sur les soins de fin de vie. Cette loi prévoit trois volets :  Bonification des soins palliatifs, possibilité d’obtenir de l’aide médicale à mourir dans certains cas bien particuliers et mise en place d’un registre des Directives Médicales Anticipées. Les Directives Médicales Anticipées consistent en un écrit par lequel une personne majeure et apte à consentir à des soins indique à l’avance les soins médicaux qu’elle accepte ou refuse de recevoir dans le cas où elle deviendrait inapte à consentir à des soins dans des situations cliniques précises. Les DMA ont une valeur contraignante; c’est-à dire que les professionnels de la santé qui y ont accès ont l’obligation de les respecter. Le mandat donné en cas d’inaptitude et les DMA peuvent coexister sans problème. Il n’est pas obligatoire d’exprimer ses directives médicales anticipées. Toutefois, si on choisit de les exprimer, deux options s’offrent à nous :  Le formulaire Directives Médicales Anticipées en cas d’inaptitude à consentir à des soins et l’acte notarié.

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Rachel St-Pierre, Action sociopolitique


Mai 2017

« L’AREQ veille ».

La ministre responsable des Aînés, Francine Charbonneau, a déposé le 6 avril un amendement visant le signalement obligatoire des situations de maltraitance auprès des personnes aînées et vulnérables. L’AREQ recommandait cette approche dans le cadre de l’étude du projet de loi 115. Devant la multiplication des coupes dans les services à domicile qui portent atteinte à l’intégrité et à la sécurité des personnes vulnérables qui en bénéficient, le député et médecin Amir Khadir et l’avocat Jean Pierre Ménard ont tenu une conférence de presse conjointe le 9 avril pour demander à la Protectrice du citoyen d’enquêter sur la situation. Monsieur Pierre-Paul Côté, président de l’AREQ, était présent afin de témoigner de l’appui de l’association à cette demande de réouverture d’une enquête de la Protectrice du citoyen.

Rachel St-Pierre, Action sociopolitique

Réouverture d’une enquête de la Protectrice du citoyen.


Automne 2016

L’heure juste…

C’est facile et courant de mettre dans un même discours des projections démographiques, leur incidence sur la société et la fragilité des finances publiques. Je trouve qu’il est important de savoir porter un jugement critique sur les préjugés pour les voir venir et mieux les combattre. Bien des études et ouvrages abordent cette situation. Pour ma part, je m’inspire d’une émission de Radio-Canada diffusée dans le cadre de Désautels le dimanche.

D’ici une vingtaine d’années la société Québécoise sera une des plus vieilles en occident. Vrai. Selon l’institut de la statistique du Québec, les 65 ans et plus représentent aujourd’hui 18 % de la population. « Le Québec est une des régions où ça prend moins de temps pour doubler la proportion de personnes âgées » fait remarquer le démographe Yves Couturier. Il faudra 32 ans au Québec pour passer de 12 à 24 % de personnes âgées comparativement à 75 ans au  Royaume–Uni, et 70 ans à la France.

Les personnes âgées nuisent à l’avancement professionnel des plus jeunes?  C’est faux, affirme Diane Gabrielle Tremblay, professeur à l’École des sciences de l’administration de la TÉLUQ.« Les personnes âgées sont nombreuses, elles alimentent l’économie, et de ce fait, elles créent des emplois pour les jeunes. De plus, on sait qu’il y a pénurie demain-d’œuvre dans plusieurs milieux»

Une grande proportion d’aînés n’est pas autonome ?  Faux , entre 5 et 7% des personnes âgées vivent en institution (CHSLD, hôpitaux ou logements sans cuisine dans un foyer où on fournit des soins). Le professeur Yves Couturier poursuit : « L’État contraint l’accès au CHSLD. Il dit que dorénavant, la priorité, c’est de donner des soins à domicile pour trois raisons : ça coûte moins cher, c’est bon pour la santé et le bien-être et c’est ce que les gens veulent ».

Les aînés vivent aux crochets de la société et coûtent cher. Faux. « La hausse des coûts du système de soins de santé a très peu à voir avec le vieillissement de la population » affirme le démographe Yves Carrière. Ce qui fait que les coûts de santé augmentent de façon très rapide, c’est la technologie, les salaires, l’inflation, les médicaments.

J’aime bien conclure avec les mots du président de l’AREQ, Pierre-Paul Côté, à l’occasion de la Journée internationale des personnes aînées. « Les personnes aînées sont de plus en plus actives et en santé, même à un âge avancé. Elles continuent de payer des impôts et des taxes, elles font du bénévolat auprès de centaines d’organismes, elles font de l’accompagnement comme personnes proches aidantes. Loin d’être un fardeau, les personnes aînées sont une richesse et une force pour la société! »

Rachel St-Pierre, Action sociopolitique


Décembre 2015

Loi sur les soins de fin de vie. Au déjeuner de janvier, Jean -Roch Coté et moi avions donné les grandes lignes de cette loi entrée en vigueur le 10 décembre 2015. Depuis lors de nouvelles informations sont arrivées. Cette législation prévoit trois volets : la bonification des soins palliatifs, la mise en place d’un registre des directives médicales anticipées et la possibilité d’obtenir de l’aide médicale à mourir dans certains cas bien particuliers. Le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a récemment diffusé les informations relatives aux directives médicales anticipées, notamment le formulaire qui permet de faire connaître ses demandes dans le cadre de la Loi sur les soins de fin de vie. Les directives médicales anticipées consistent en un écrit par lequel une personne majeure et apte à consentir à des soins indique à l’avance les soins médicaux qu’elle refuse de recevoir dans le cas où elle deviendrait inapte à consentir à des soins dans des situations cliniques précises. Il n’est pas obligatoire d’exprimer ses directives médicales anticipées. Toutefois, si on choisit de les exprimer, deux options s’offrent à nous : le formulaire Directives médicales anticipées en cas d’inaptitude à des soins, l’acte notarié.

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Rachel St-Pierre, Action sociopolitique


Juin 2014

Et si l’avenir était gris pour tout le monde… Le discours lourdement teinté d’austérité véhiculé depuis quelques semaines vous inquiète-t-il ? Avez-vous lu le résultat d’une étude de l’Institut du Québec affirmant que le déficit structurel pourrait se creuser de manière insoutenable d’ici 2035 en raison du vieillissement de la population? Je vous invite à relire Quoi de neuf hiver 2013-2014 page 21.

Des études révèlent que les principales hausses des coûts de santé peuvent être attribuées aux sources suivantes :

¤ Le coût des médicaments;
¤ Les développements technologiques;
¤ Les immobilisations
¤ La rémunération des médecins.

Voilà de quoi alimenter vos réflexions d’été.

Rachel St-Pierre